Archives mensuelles : octobre 2018

– Transurfing : une question de charisme

Avant de découvrir ce qu’est pour Transurfing le charisme, j’aimerais vous rappeler deux rendez-vous lyonnais pour cette fin de semaine :

  • Ce jeudi 25 octobre à Lyon, je vous invite à une rencontre Transurfing, que j’animerai à la Librairie Derain >> ICI Infos et réservations
  • Ces samedi et dimanche 27 et 28, j’animerai le 1er module du trajet d’intégration et de pratique d’un trajet Transurfing à Lyon (Bron). Ce weekend de stage s’adresse à toute personne adulte souhaitant faire bouger sa vie dans le sens d’une plus complète réalisation et de plus facilités. Être créateur de sa réalité, ça s’apprend. Ce module 1 remet en perspective les principes de Transurfing par l’expérience et la pratique, permettant de reprendre du pouvoir sur sa réalité en se réveillant d’un cauchemar où nous aurions à subir une réalité imposée qui se déroulerait en dehors de nous. Il reste encore la possibilité de s’inscrire dans ce groupe >> ICI Infos et réservations Lyon Module 1 Transurfing à Bron

Dans la pratique de Transurfing, les choses sont plutôt claires : soit on est en posture d’Observateur pour répondre librement et de façon créative à une situation, soit on est dans l’égo/mental ( l’esprit pour Transurfing) et on « tombe » dans un des trois rôles (guerrier/offensé/demandeur), rejouant les drames de nos vies. Là, l’importance bat son plein alors que le mental commente, suppose, calcule, se plaint,… C’est l’esprit qui siège sur la situation et soutient l’expression et la défense de l’ego dans ses réactions. Le ressenti est plus ou moins dans le rouge, la perception de la réalité filtrée.

En théorie on est donc soit dans l’Observateur ou alors c’est l’esprit qui a pris les commandes. A moins qu’en pratique on ne soit souvent en transition entre les deux ? Écoutez cela. Je vous ai déjà dit que rares sont ceux qui vivent un éveil fulgurant et irréversible. L’écrasante majorité d’entre nous avons à faire des gammes et à développer nos talents de transurfeurs progressivement. Nous alternons : tantôt aligné-e sur notre Observateur, soudain pris par les fantasmes et les caprices de l’esprit quand tout à coup surgit un événement dans la journée qui vient nous égratigner. Ainsi, chercher ailleurs que dans la banalité des situations de la vie, à s’éveiller, c’est se priver de bien des occasions d’aiguiser son Observateur et faire déni de notre nature ; l’être humain est pétri d’importance.

Le but n’est pas d’être toujours authentique, par exemple, ou de ne plus jamais être inauthentique, comme si cela se pouvait. C’est une quête vaine. Le but est de réaliser aussi vite que possible qu’on est pas authentique dans l’instant, et de rectifier. Par contre, si on est dans l’intention d’être vrai, au moment d’être inauthentique, et pour peu que notre attention est bien réglée sur ON pour s’en rendre compte, nos antennes ouvertes (en mode aware Jean-Claude VD), on peut sentir à l’intérieur de soi quelque chose qui se crispe, comme le signal d’un désaccord. Réjouissez-vous, votre Observateur est bien là. Ce que vous venez de dire ou de faire n’est pas vrai et est une réaction à un de vos schémas limitants. Ce signal est un appel du pied de votre Observateur qui saura comment vous sortir d’affaire si vous lui repassez la main. Parfait, choisissez maintenant les mots, l’action ou le comportement qui s’imposent pour rétablir les choses vers l’extérieur et l’harmonie en vous, en fonction de votre intention.

Vous voulez un exemple, en voici un personnel : C’était il y a longtemps, mais je n’ai pas oublié. Un ami me demande de passer avec lui chez quelqu’un que je ne connais pas, à qui il devait déposer quelque chose. A notre arrivée vers  21h (ce qui m’apparait comme tardif !), la personne qui n’avait pas été prévenue de notre visite, nous accueille poliment et me demande si je veux boire quelque chose. A ce moment là, je suis certaine qu’on la dérange. Ma réponse a fusé : à mon grand étonnement, je réponds « non merci on ne fait que passer, ne vous dérangez pas ». Je dis à mon grand étonnement car en réalité j’avais vraiment soif ! Immédiatement je ressens le petit bzzz intérieur, et courageusement je brave mon esprit et me lance tout de suite derrière et l’interpelle :

« Excusez-moi… Vous me proposez gentiment à boire et moi je refuse, par peur de vous déranger. Or j’ai soif c’est vrai. Merci de votre bon accueil, je boirais volontiers un verre d’eau». Et hop, réalignée l’affaire. Faute de quoi, c’est moi qui aurais été dérangée, désorganisée, désharmonisée à l’intérieur. Ce qui aurait aussi biaisé les choses à l’extérieur, du point de vue de la rencontre.

Alors je peux vous assurer que ça le fait ! ça intime le respect cette simplicité que de savoir montrer sa vulnérabilité avec tranquillité. Oser être qui on est vraiment. A l’intérieur de moi la différence vibratoire est palpable. Dans l’instant le résultat du réalignement de mon esprit sur mon âme est déjà là : Je me sens bien, mon cœur s’est ouvert et je ressens quelque chose entre de l’enthousiasme et de la sympathie, je me sens disponible à ce qui est, en accord avec moi-même, ce que notre hôte manifeste aussitôt en retour :

« Allons, allons, pas tant d’histoire ! Je ne m’y attendais pas, mais en fait je n’avais rien de spécial  faire et je suis vraiment heureuse de votre visite, venez-vous asseoir, mettez-vous à l’aise… » L’histoire n’aurait peut-être pas retenu mon attention ni permis que je m’en serve si sa fin n’avait été surprenante : Non seulement nous passâmes chez cette personne une soirée mémorable, mais aussi, ce fût entre elle et moi le début d’une grande amitié.

Oui, c’est bien cela la base du charisme. Quelque chose d’harmonieux entre ces différentes instances en soi, qui vous rend aimant (dans les deux sens du terme). Je ne m’en souvenais pas mais voici ce que j’ai relu dans le tome 3 de Transurfing, où Vadim Zeland nous dit que « le charisme est l’amour mutuel entre l’âme et l’esprit. »

Lorsque, via l’Observateur, nous mettons l’esprit au service de notre grandeur, sous la tutelle de l’Observateur dont l’esprit accepte le leadership, cela génère en soi de l’Amour. Vous voilà aimant. Et l’Univers, de vous répondre, en suscitant pour vous de l’amour chez les autres aussi !

Je vous remercie de m’avoir lue, à bientôt pour la suite de l’aventure Transurfing ! D’ici là, prenez particulièrement soin de vous et de l’harmonie de votre famille intérieure ♥

Votre dévouée,

Tati Clara

N.B. : Je prie les personnes qui ont reçu ma précédente newsletter en x x exemplaires de bien vouloir m’excuser : il y a eu un bug de script chez les développeurs de mon auto-répondeur. J’espère que cela ne se reproduira plus, merci pour vos adorables messages et de votre patience !

– Créateurs de réalités, de l’usage conscient de l’attribut

Il existe dans la langue française de ces pièges dont souvent nous ne mesurons pas la portée créative. L’usage du verbe être à tout venant peut avoir de fâcheux effets pour les apprentis co-créateurs que nous sommes. En effet l’auxiliaire être, comme les autres verbes d’état, est un verbe magique, qui opère en permettant d’attribuer au sujet une qualité ou une caractéristique.

Article AUDIO, si vous préférez l’écouter :

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