Très chers Âmi-e-s,
Voici un enregistrement audio de ma lettre, si vous préférez m’écouter
Ce magnifique été touche à sa fin, et, tout comme I’évoque Isabelle Padovani (la reine de la CNV selon moi) dans sa récente newsletter qui fait en moi un bel écho, si j’arrive à vous « tranquillou », alors que la rentrée est accomplie pour la plupart, les enfant déjà retournés à l’école et chacun de nous adultes engagés dans diverses activités, c’est tout comme elle parce que j’ai vécu cet été une saison personnelle très particulière, dont je suis encore occupée à récolter tant de fruits que je n’étais pas encore prête à vous revenir. Mais tout arrive bien à point, n’est-ce pas !?
Après neuf années d’intense activité de coaching et d’animation avec le Centre Transurfing Francophone, j’ai ressenti moi aussi l’évidence : puisque l’Université d’été Transurfing au Canada, au final, n’a pas pu se faire, j’allais m’offrir un bel été de liberté. Loin d’en être mécontente, j’ai bien senti que la vie me donnait un rendez-vous spécial. « Faire retour » dit Isabelle, oui c’est quelque chose comme cela. Et comme c’est étrange au départ. Quand on fait retour chez soi après un long moment d’absence, qui sait ce, ou qui, on va y (re)trouver ?
Je n’avais pas prévu cela et à ma façon j’ai tenté d’esquiver ce qui s’imposait à moi avec la force de la nécessité. Le Canada tombe à l’eau, j’accepte, simplement. Me voilà début juillet, alors que les rendez-vous inscrits à mon agenda commençaient à se raréfier, à vouloir improviser un petit round trip à ma façon, pour une tournée d’amis d’une quinzaine de jours, en France. Bien décidée à suivre ma boussole intérieure, je me voyais bourlinguant d’un lieu ami à un autre : un vague plan de route, mais sans plus. Apparemment des intentions inconscientes prirent le dessus, trois jours avant mon départ voilà que je me bloque (sérieusement) le dos et me retrouve au lit avec un lumbago carabiné, doublé d’une crise aiguë au niveau du sciatique. Très étrangement, malgré la douleur, que je n’ai d’autre choix que d’assommer tant elle est vive, au départ, j’accepte d’entrée de jeu cette redirection musclée de l’Univers et décide que mes vacances commencent ici et maintenant, dans mon lit, en compagnie de Bernard Werber dont j’entame avec délice la trilogie « Nous les Dieux » (j’ai adoré !) Mais oui enfin Tati Clara, c’est quoi ça !? Depuis combien de temps n’avais-je lu un bon roman… ? Moi qui aime tant lire et écrire, j’étais a-vide. Trois jours plus tard, j’étais toujours là. Encore bien bloquée j’arrivais à peine à marcher, même en étant passée par la case ostéopathe. J’étais arrangée mais pourtant d’excellente humeur, dans une acceptation totale doublée d’un reposant « Zéro responsabilité ». Plus j’avançais avec Bernard Werber, plus les tensions en moi se dénouaient. D’autant plus que j’avais pris soin de consulter et d’accueillir la symbolique liée à cet « incident » et que de belles prises de conscience étaient en train de se faire. Il était question, entre autre, de la polarité sécurité/insécurité. Ah bon !? Mon Observateur, bienveillant, se pencha sur la question, et, convoquant l’ensemble des membres de mon système intérieur pour des auditions et des séances de médiation dont il a le secret, me revint : Il vous faut faire retour, Madame, les troupes se sentent en insécurité, votre royaume s’ennuie de vous et réclame votre présence à grands cris. Soit, j’obtempère. Existe-t-il d’ailleurs pour « faire retour » meilleur lieu que chez soi. Bruxelles est si agréable l’été. La canicule ici a le chic de ne rester que quelques jours d’affilée, presque toujours déforcée par la fraîcheur de la nuit. Le ciel est changeant, les gens, absents ; on respire, moi et mon jardin, très contents.
Après avoir tant couru ces dernières années et particulièrement cette année 2019, j’expérimente le ici et maintenant dans toutes ses dimensions. Dans l’immédiat je n’ai pas d’autre projet que celui d’une période sans obligation, totalement au radar, dans l’intention de me re-connaître, de réactualiser en ouvrant davantage mes schémas de pensée (c’est de ça aussi dont ma carcasse douloureuse parlait, les structures bougent dans ma tête, ça bouge dans mon corps) et de me sentir bien. Quelques jours passent, pas forcément faciles mais très vite ça devient très sympa, par moments divin, dès que je suis à nouveau mobile et que les douleurs du dos s’estompent. En plus de jouir de la légèreté de mon corps, heureux de bien des façons dans l’été, je vis des ressentis intérieurs grandioses. Je touche la complétude. Je me sens parfaitement joyeuse et en sécurité car nul ne me manque et je m’autorise à faire silence, ou presque. A faire une pause dans de nombreuses conversations, à ne pas réagir à des posts, à ne plus venir sur FaceBook, à ne pas vous écrire, mais aussi à ne pas chercher à créer des situations ou des rencontres. En bref, à être sortie d’une sorte de pro-activité qui fait la gloire de mon exigent compétiteur, en m’offrant des vacances à la maison. Disponible à moi-même, je me laisse guider. Pas toujours, mais souvent seule. Je cherche à faire pour moi le plus grand espace possible. Pour goûter de ma présence, tout simplement. Souvent en balade dans l’immense parc que j’ai le privilège d’avoir tout à côté de chez moi, je chante, je lis ou laisse ma pensée dériver. Je lis des romans, beaucoup. Mais je lis aussi, pour en faire la correction, la traduction de « Prêtresse Tufti » le dernier livre de Vadim Zeland, version française sur laquelle mon collègue Gabriel de Launay a planché. Et plutôt que de partager, comme je l’aurais fait d’ordinaire (ce livre est une bombe mes ami-e-s !) je prends, je prends pour moi et j’intègre toutes ces excellentes nourritures du corps, de l’esprit et de l’âme, que m’offre la période. J’observe, radieuse, toutes ces pépites de bonne humeur, de nuits reposantes, de bonne chaire, d’idées grandioses, de phrases bien écrites, mais aussi toute cette beauté à l’extérieur, ces rencontres, les gens, les arbres, le monde, tout est beau. J’observe que Tout est parfait. Et je suis une partie de ce Tout.
Juillet s’égrène, mes tomates poussent. Au mois d’août ça s’accélère, dans ma tête et dans les événements. Dans ma tête parce que mon esprit reposé et nourri, se met à faire toute sorte de liens, les idées fusent. L’envie de me remettre au travail et de me re-lier à vous et à mon travail d’animatrice et de coach est là. Je ré-ouvre alors un dossier qui me tient à cœur, pour l’amener plus loin, pour vous amener plus loin : le scénario du module 5, nouveau stage pour transurfeurs avertis que je proposerai et animerai fin octobre en Haute-Ardèche pour la première fois, et en décembre à l’île de La Réunion. J’attendais cela depuis longtemps – y travailler à l’aise, très à l’aise – et je ne vois pas les heures qui passent tant je suis dans le flow : c’est du pur travail créatif, puisque je me suis mis un point d’honneur à créer un programme de stage inédit, c’est super gai et je sens tout mon être et mon expérience des dix dernières années qui se mobilisent dans cette création. Le tout en mode bikini terrasse. Good vibes. L’Univers me répond par le biais d’une nouvelle inscription qui arrive dans ma boite aux lettres (et une autre ce matin par mail), même si je suis absente des réseaux sociaux depuis maintenant 8 semaines. Ça va être super ! J’aime quand c’est fluide.
Mais bon sang, que le temps file. Au jardin, vers 10h15 les cris des enfants que je perçois au delà des murs, me rappellent que la rentrée s’est produite. Déjà ? Incroyable… Autour de moi tout et tous accélèrent. Même si la lumière baisse dramatiquement, je suis et veux encore être en vacances (dans mon ressenti en tous cas). Rattrapée malgré moi, mes journées deviennent plus soutenues, et puis à nouveau, serrées. J’avais oublié ce que c’était, surréaliste. Certains jours je n’ai (même) plus le temps d’aller au parc. Ou je ne le prends pas. Des questions personnelles, domestiques, administratives, familiales, logistiques un temps me happent et soudain… on est le 15 septembre ! Banzai.
Ce matin encore estival, je me suis ruée sur mon clavier pour vous partager mon été et nous remettre en lien, en toute simplicité. Sans photos, en italique, une vraie lettre. J’espère bien évidemment que vous êtes en grande forme, que l’énergie est là pour vous aussi après une saison ressourçante, à la hauteur de vos attentes !
Côté agenda, je peux vous dire que je vous retrouve en animation bientôt :
- En Haute-Ardèche, du 30 oct (19h) au 3 nov (17h) pour le tout premier module 5. C’est une formule de 4 jours en résidentiel, au très beau Domaine du Taillé. Les inscriptions avancent bien, ne tardez pas à vous manifester en me contactant par mail en priorité, si vous voulez aussi en être ! Attention, ce stage est une master class réservée aux transurfeurs avertis, ça va dépoter !
Flyer Module 5 Domaine du Taillé
- A l’île de La Réunion les weekend des 7/8 et 14/15 décembre 2019 (début de l’été là-bas youpee), aussi pour un module 5, mais en formule non résidentiel cette fois. Idem, les inscriptions sont ouvertes et le groupe a commencé à se constituer. Vous pouvez me contacter pour ce stage, ou contacter mon collègue Gabriel de Launay qui vit sur place, pour plus d’informations.
Pour le reste ça suit ! D’autres groupes s’ouvriront bientôt et je l’espère, de nouveaux animateurs viendront dans les mois prochains renforcer l’équipe de diffusion et d’animation du Centre Transurfing Francophone et développer l’offre autour de cet étonnant modèle, nous y travaillons activement, back stage. Inscrivez-vous à ma newsletter et à celle du Centre Transurfing Francophone, pour en être tenu-e informé-e en priorité, ainsi que des parutions d’articles et propositions d’activités.
Merci de m’avoir lue et au plaisir de découvrir vos commentaires. A tout bientôt !
Votre toute dorée et dévouée,
Tati Clara
Centre Transurfing Francophone, prenons votre développement avec légèreté, pas à la légère !
Article : Transurfing pay attention, l’attention ça paye !
Un grand merci Claire pour cet article si riches en nouvelles de toi et en vécu intense et authentique…. Toi tout simplement.
Mon été fut très mobile, à l’inverse de toi, et je ressens la joie de me poser un peu ici dans ma maison.
La rentrée m’a aussi rattrapée avec son rythme et une bonne rhino-pharyngite qui m’a dit, doucement, prends soin de toi ma cocotte.
Tes partages me permettent de me poser aussi, et de revenir encore et toujours à l’essentiel. Pour moi, cette année, ce sera à travers le yoga et la méditation que j’affectionne beaucoup;
Et aussi lancer mon site web pour mes activités de thérapeute en énergétique.
Bravo pour les nouveaux stages que tu mets en place, ça semble passionnant, alors belle année à toi !
Merci Emmanuelle pour ton message qui me touche et donne sens aux partages que je fais ici et au stages que je crée et anime. Qu’est-ce que j’aime « interagir et interpenser avec vous ;) Je te souhaite prospérité et abondance dans ton activité de thérapeute en énergétique et une très belle année à toi aussi, dont septembre est pour beaucoup le véritable commencement, après ces grandes vacances qui depuis l’enfance ont toujours été une sorte d’aventure, de rupture avec le quotidien. Toi le yoga, moi les pilates. Quelle merveille d’engager et d’investir davantage son corps. A bientôt peut-être, bon vent d’ici là Emmanuelle !
Bravo pour ce bel écrit, merci pour ce partage et je te souhaite le meilleur pour ce séminaire.
Donne le bonjour et mes meilleures pensées à Jean (responsable du TAILLE, personne que j’aime beaucoup son lieu aussi ). voilà le dojo absolument parfait, le lieu de mes rêves, profitez de cet endroit magique. Je serai moi-même en stage REIKI à ce moment… Là… BIZZZZ pleine d lumière à touts ceux et celles que j’ai croisés(es).
Ravie de savoir que le nouveau livre la « Prêtresse Tufti » le dernier livre de Vadim Zeland va sortir … Je pensais qu’il avait définitivement prit sa retraite.
Avec mes plus belles pensées, pleine d’Amour de
joie et de pacification…
Genny ma chère, merci pour ton précieux message et l’énergie qui s’en dégage Merci et très bon stage Reiki à toi. Un prochain Module 5 sera proposé en France, au printemps 2020. Au plaisir de te croiser bientôt peut-être dans l’espace des variantes, et belle balades à toi entre-temps Genny. Mes plus belles énergies t’accompagnent.
nb: Pour Tufti, on vous tient au courant, encore une belle surprise de Vadim Zeland, qui n’avait pas dit son dernier mot ;)